Efficacité professionnelle

Développer son agilité !

Développer votre agilitéDévelopper votre agilité

Savoir accepter les changements, s’adapter à toute situation, être « adaptable »… Comment développer son agilité et son adaptabilité au quotidien ?

Découvrez les conseils de Christine Marsan , formatrice, coach et conférencière, spécialiste de l’accompagnement du changement – experte Comundi.

L’agilité, une compétence clé

« Aucun problème ne peut être résolu sans changer le niveau de conscience qui l’a engendré. » Einstein

Dans notre monde complexe, il nous faut résilience et agilité pour faire face à des turbulences sans cesse plus importantes. Ainsi, notre monde interconnecté ne permet plus d’appréhender la complexité par un individu isolé, aussi brillant soit-il, seule la coopération pluridisciplinaire et multi-compétences permet de tisser le futur.

Par ailleurs, cette complexité s’accompagne d’effets systémiques qui rendent imprévisibles les réactions, anticipations et prospectives. Il nous faut puiser dans les ressources de l’hémisphère droit (perception, émotion, pensée globale et systémique et agilité) pour s’adapter à l’évolution de notre monde.

L’agilité est alors une posture, une manière d’être face à l’imprévisible, qui consiste à savoir composer avec l’incertain, apprendre le pilotage organique, autant de compétences que nous avons oubliées et que nous devons réapprendre.

Etre agile, c’est s’ouvrir au travail collaboratif

Composer avec l’imprévisible implique donc un « pilotage organique ». Cela se traduit par une vision claire, régulièrement rappelée.

Mais si le cap (vision, raison d’être) se doit d’être clair,  les modalités pratiques doivent se réinventer au quotidien. Ce travail se fait ensemble, entre les opérationnels et les managers qui connaissent le métier de l’entreprise. C’est en partageant les problématiques terrain, de manière régulière qu’il est possible d’avancer par approches successives, par touches, pour faire changer ce qui doit s’adapter aux évolutions du contexte, de la concurrence, des parties prenantes…

Les outils et les méthodes agiles comme celles de l’Intelligence Collective sont là pour faciliter la coopération et permettre la concrétisation des changements réguliers en avançant en mode bac à sable (essais-erreurs-corrections-tests-mise en place-ajustements). Les outils sont les moyens pour la finalité qui est l’évolution de la posture, manière d’être au monde qui change.

Ainsi, sans un changement de posture en profondeur, les outils agiles utilisés avec une posture contrôlante deviennent enfermants et contre-productifs.

Portrait robot d’un manager agile

Comme le dit le proverbe chinois, « le poisson pourrit par la tête ». Il est donc important de mobiliser la direction et le management pour modifier leurs attitudes et comportements, insuffler une nouvelle posture et se donner les moyens de réaliser les changements nécessaires en apportant les conditions de l’agilité à savoir la confiance, l’incitation à la créativité, développer une culture de l’innovation et concilier l’exigence de perfection avec la nécessité d’apprendre par essais-erreurs.

Portrait robot d’un collaborateur agile

Alors si la ligne hiérarchique a elle-même évolué, il est plus facile de demander à ses collaborateurs de devenir agiles, puisque cela repose sur une confiance réciproque qui s’accompagne d’engagements et de responsabilités. Les innovations et améliorations font l’objet de bilans réguliers des avancées ou difficultés rencontrées. Ce qui implique une autre gouvernance qui doit reposer sur un partage des décisions et des modalités opérationnelles.

Les collaborateurs deviennent des coopérateurs et participent à la réflexion de l’amélioration continue, ils sont force de proposition car ils sont écoutés et leurs initiatives sont les bienvenus. Avec l’agilité, l’organisation se libère de ses carcans, de ses anciens fonctionnements et accueillent les impulsions des comportements digitaux, des différentes méthodes d’IC pour booster la coopération et accélérer l’innovation et améliorer la performance.

Comment cultiver son agilité ?

  1. Observer son mode de fonctionnement : comment est-ce que je réagis à un impondérable ? Est-ce que je ronchonne, refuse les changements ou est-ce que je suis ouvert, curieux des innovations et des nouvelles pratiques. Comment est-ce que j’apprends ? Est-ce que je revisite mes acquis ? Est-ce que je développe REX et benchmarks ? Comment est-ce que je capitalise les apprentissages et les acquis ?
  1. Faire évoluer ses habitudes et ses comportements : Est-ce que j’ose me lancer à faire autrement ? Est-ce que je développe mon audace et mon ingéniosité ?
  2. Développer la contagion positive : Est-ce que j’entraîne mes collègues à tester de nouvelles approches ? Est-ce que je développe mon réseau ? Est-ce que je développe de nouvelles sources de curiosité ?
 

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