De la même manière que l’on se forme à l’écriture web, au storytelling ou encore au codage, se former à l’écriture inclusive est une arme importante pour tout·es professionnel·les, particulièrement dans le monde de la communication.
Alors, pourquoi et comment se former à l’écriture inclusive ?
Faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes par le langage ; faire bon usage des conventions adoptées, loin du péril mortel redouté par l’Académie française ; savoir les appliquer de façon homogène… Embarquez pour un tour d’horizon des enjeux et apports de la formation à l’écriture inclusive.
Se former à l’écriture inclusive : une exigence et un atout professionnel
Entreprendre une démarche de formation en écriture n’est pas une chose aisée. Chacune et chacun d’entre nous entretient un rapport particulier à l’écriture.
Nous avons nos habitudes, nos préférences, notre sensibilité voire… notre style. Cela relève presque de l’intime et d’acquis déjà présents dans les manuels scolaires. Alors, pourquoi se former à la pratique de l’écriture inclusive ?
La question de la formation est pourtant une exigence professionnelle, en particulier pour les communicantes et les communicants, les RH ou les métiers de la traduction et de l’interprétariat. Domaine en mouvance permanente, la communication éditoriale exige par exemple une posture de veille active pour maîtriser les transformations de société. Plus que jamais au cœur des préoccupations dans la sphère professionnelle, la question de l’égalité entre les femmes et les hommes passe avant tout par le langage et les représentations véhiculées.
Formation à l’écriture inclusive : une double ambition
La formation d’écriture inclusive recouvre deux ambitions :
- La formation a vocation à vous éclairer sur les raisons qui encouragent l’adoption de l’écriture inclusive. D’où part-on en France, pourquoi cela fonctionne, que répondre aux polémiques qui l’entourent… l’atelier vous donnera les clés pour argumenter votre choix.
- La formation répond à la question : comment s’y prendre ? C’est l’occasion d’aborder l’usage raisonné de l’écriture inclusive. Usage fidèle à l’ambition de favoriser l’égalité entre les femmes et les hommes, il permet également de satisfaire plusieurs attentes : l’ergonomie pour une lecture sans entrave et la simplicité pour une mise en application facile et une écriture homogène, sans rompre avec les règles de grammaire.
La formation est-elle vraiment indispensable ?
Penser que la lecture du manuel d’écriture inclusive suffit est tentant. Les principales conventions adoptées y sont d’ailleurs présentées.
Cependant, si cela vous permet de connaître les principes de base, des questions se poseront à vous au moment de la pratique. Par exemple, comment retranscrire une telle formulation en écriture inclusive ? Quelle est la forme féminine de tel ou tel nom de fonctions ? Faut-il privilégier la double flexion ou l’usage du point médian dans cette situation ? L’accord de proximité a-t-il sa place ? Les hésitations seront nombreuses.
Se former à l’écriture inclusive permet donc de mieux situer cette pratique par rapport à l’engagement initial de faire progresser l’égalité femmes-hommes en vous fournissant les clés pour argumenter votre choix. C’est également le meilleur moyen pour obtenir une écriture homogène et d’en maîtriser la pratique.
Pour en savoir plus, retrouvez notre formation sur l’écriture inclusive !