Les « organisations apprenantes » ont le vent en poupe ! Mais de quoi s’agit-il exactement ? Comment faciliter l’amélioration continue de ses équipes et la montée en compétence de ses collaborateurs par l’intelligence collective et le partage ?
3 questions à Steve Krembel, Formateur Coach en Management pour Comundi
Qu’est-ce qu’une « Communauté apprenante » ?
J’associe communauté apprenante, et plus spécifiquement équipe apprenante, à une équipe qui a la volonté de travailler sur ses modalités de faire et d’être ensemble. La proposition est de prendre un temps de recul sur nos pratiques pour apprendre à faire différemment ensemble et faciliter l’efficience et l’efficacité du groupe. Elle sera aussi l’occasion de créer des « mini-laboratoires » pour expérimenter et favoriser l’innovation relationnelle.
Quelles sont les principales étapes pour mettre en place et animer une organisation apprenante ?
L’étape fondamentale est celle de la motivation, bien entendu. Donner du sens à cette proposition auprès des contributeurs/ participants et partager une même intention de progresser ensemble à travers une exploration commune. Le second point critique sera de créer les conditions de l’expression et de l’expérimentation pour faciliter le développement de l’intelligence collective. Le dernier point est que pour animer efficacement une communauté apprenante, vous avez la possibilité de réaliser une formation de formateurs qui vous donnera toutes les clés de réussite pour développer l’intelligence collective du groupe.
Quels conseils donneriez-vous aux managers/dirigeants pour faciliter le partage des savoirs et des connaissances au sein de leur structure, et ainsi favoriser la montée en compétences de leurs collaborateurs ?
Tout d’abord, mettre en place les conditions qui favoriseront la confiance et le respect pour permettre l’ouverture et l’authenticité dans les échanges. J’insiste sur ce point car il est primordial d’instaurer cette qualité de dialogue. En second lieu, il est important de se former à l’écoute et à la compréhension des différents besoins de développement. Le risque sinon est de rester au niveau de modifications cosmétiques et sans effet durable. Enfin, il faut designer des espaces d’apprentissages utiles, pertinents et partagés.
