A l’occasion de l’ouverture du premier CFA d’entreprise Fnac Darty à Ennery (Moselle), nous avons rencontré son responsable, Fabrice Attelann.
Pourquoi avoir lancé votre CFA d’entreprise ?
En 2019, nous avions créé une Tech’Academie avec des partenaires. En 2022, nous avons fait le choix d’internaliser la totalité du parcours de formation pour pouvoir déposer nos titres afin qu’ils soient raccords avec nos métiers, qui évoluent très vite. Nous sommes passés de la réparation simple d’un produit à un concept beaucoup plus complexe : remise en état, aide à l’usage… Un technicien Fnac Darty peut intervenir sur tous types de produits, ce qui demande une base de connaissance solide. Notre CFA, adossé à l’organisme de formation continue de tous nos collaborateurs, va nous permettre de former nos futurs techniciens électroménagers à domicile.
Quels types de formation proposez-vous ?
Nous avons deux parcours : un parcours en alternance d’un an rémunéré et ouvert à tous les apprenants, quel que soit leur niveau de compétence. Les techniciens juniors qui valident le titre professionnel et la période en entreprise se voient proposer un CDI. Nous avons aussi à Chilly-Mazarin et Marseille un parcours accéléré en 4 mois destiné à des profils avec des bases techniques avérées (ex-ascensoriste, par exemple). Dans ce cas, la formation est effectuée durant la période d’essai.
Pourquoi accélérez-vous sur la formation interne ?
Darty a toujours été dans une démarche de réparation. Nous avons lancé Darty Max, un service d’abonnement à la réparation avec une promesse forte : pour 9,99 euros par mois, nous intervenons gratuitement sur tous les produits de nos clients. Nous avons 500 000 abonnés, il faut que l’on ait les bonnes ressources, hommes et femmes, pour intervenir chez nos clients.
VERS UN SERVICE PUBLIC DE LA VAE
20 ans après sa création, la validation des acquis de l’expérience (VAE) va faire l’objet d’une modernisation. Jugé trop complexe, cet outil qui devait permettre de valoriser l’expérience acquise dans le cadre professionnel, y compris le bénévolat, était peu utilisé en raison de ses lourdeurs administratives.
Dans le cadre de la réforme de l’assurance chômage, l’Assemblée nationale s’est prononcée en faveur d’une réforme du dispositif pour en faciliter l’accès. Le texte prévoit la création d’un « véritable service public » de la VAE à travers le lancement d’une plateforme numérique ayant vocation à devenir un guichet unique.
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