Le Référent Handicap oriente, informe et accompagne les salariés en situation de handicap avec la mise en place d’aides pour favoriser leur maintien dans l’emploi. Quelle place tient le secret professionnel dans les missions d’écoute et conseil assurées par le Référent Handicap ?
3 questions à Diane DUPONT, consultante et formatrice Handicap chez Diversidées.
Le Référent Handicap est-il tenu au secret professionnel? Si oui, quelles sont les informations couvertes par le secret professionnel ?
Les salariés peuvent confier au Référent Handicap, leurs situations de handicap ou leurs troubles de santé. Souvent, ils ne souhaitent pas que cela se sache par peur d’être traités différemment. Il est donc essentiel que cela reste confidentiel. Dans un cadre professionnel, il est interdit de poser des questions sur le handicap ou la maladie d’une personne. On peut par contre demander quels sont ses besoins spécifiques notamment pour un aménagement de poste de travail.
Dans quelles sont les situations le secret professionnel peut-il être levé ?
Aucune situation ne peut justifier légalement la levée du secret professionnel. En revanche, le salarié peut, s’il le souhaite, en parler à son manager et à ses collègues pour qu’ils puissent mieux comprendre ses besoins de compensation. Si le salarié est d’accord, il est possible d’organiser une action de sensibilisation ciblée sur son handicap.
Comment abordez-vous de manière pédagogique le secret professionnel durant la formation « Référent Handicap en entreprise » ?
Le secret professionnel est abordé à travers des cas pratiques ou des jeux de rôle. Par exemple, les participants peuvent se mettre dans la peau d’une personne en situation du handicap qui apprend sa maladie invalidante et se confie à son Référent Handicap. Suite à ce jeu de rôle, un débrief collectif est réalisé. Les participants définissent ce qui est à revoir ou à garder ainsi que des pistes d’amélioration en lien avec la mise en situation.
Découvrez notre storytelling sur le Référent Handicap en entreprise
Référent Handicap en entreprise #1 : quel profil idéal ?
