Manier l’art de la persuasion, c’est choisir ses arguments en fonction de ses interlocuteurs, puis les assembler logiquement pour étendre son influence.
Avant toute communication visant à persuader, Marlène Reux, formatrice – Comundi , vous invite à vous poser trois questions essentielles :
Quel est mon objectif ?
L’objectif n’est pas le sujet de votre intervention. C’est le résultat que vous voulez obtenir de votre public. Que voulez-vous exactement ? Exprimez votre objectif le plus précisément et complètement possible. C’est à partir de l’objectif que vous bâtissez votre argumentation, c’est votre fil rouge. Clarifier l’objectif suppose un travail en amont que l’on sous-estime souvent. Et prévoyez un plan B…
Qui est mon destinataire ?
« Je m’adresse à qui ? » Connaitre son public est clef pour construire un discours adapté qui s’appuie sur ses valeurs, ses références, en bref qui parle sa langue.
Vous ne vous adressez pas à la terre entière mais à un public précis. Identifiez la personne ou le groupe à persuader. Quelles sont ses valeurs ? Son vocabulaire ? Ses attentes ? Est-il novice ou expert sur votre sujet ? Quel intérêt porte-t-il à votre sujet ? Dans quel état d’esprit est-il, … ?
Dans quel contexte ?
C’est ce qu’on appelle l’intelligence de la situation. A quel moment intervenir ? Dans quel cadre, quel lieu ? Selon quelles modalités ? Il faut analyser les facteurs qui pourraient jouer (un contexte social difficile, un changement de direction…).
Pourquoi ces trois préalables à l’action ?
Parce qu’ils permettent d’agir différemment de la méthode classique trop souvent utilisée : celle de la démonstration, de l’exposé qui s’appuie sur les explications et les motivations …. De celui qui parle ! Entrer en communication persuasive c’est entrer dans le monde du public que l’on veut influencer, tenir compte du contexte et être clair sur ce que l’on vise.
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