Vous venez d’être promu manager, ou vous souhaitez manager mais vous craignez de ne pas être à la hauteur à cause des difficultés que peuvent engendrer un tel poste ? Vous n’êtes pas seul face à cette situation. Dans l’article « Quand les cadres ne veulent plus manager », Sylvaine Pascual du site Ithaque Coaching explique les raisons de ce phénomène de désaffection et propose des pistes pour en sortir.
Alors que la sphère professionnelle connaît une mutation sans précédent en raison de l’essor du télétravail et des revendications de la génération Z, on dirait qu’il n’a jamais été aussi difficile de manager. Est-il toujours possible d’être cadre à l’heure du refus de l’autorité et du « quiet quitting » ? Avant de se lancer dans l’aventure, mieux vaut identifier les soft skills à acquérir absolument afin de développer son leadership, s’affirmer en tant que manager et améliorer ses relations professionnelles.
Sortir de l’ego : quand l’empathie booste le charisme
Nous avons tous connu des chefs avides de reconnaissance qui n’hésitent pas à utiliser le travail de leurs collaborateurs en les pressurisant au maximum. Ces comportements toxiques entraînent à la longue de l’absentéisme, des burn-out et des démissions. Pourtant, il est possible de travailler sur son ego et de devenir un manager éclairé pour gérer les conflits au travail et favoriser l’intelligence collective au sein des équipes. A cet effet, il est recommandé de suivre une formation Développer son impact personnel.
Tout d’abord, il est nécessaire de devenir empathique. Les techniques de programmation neurolinguistique (PNL) permettent de comprendre si l’on se positionne au-dessus, en-dessous ou à égalité avec ses interlocuteurs. Au lieu d’imposer d’emblée son tempérament et de donner des ordres, il faut essayer de comprendre à quel type de personne on a affaire. La compréhension des valeurs et des références d’autrui facilitent la synchronisation et la fluidité des relations quotidiennes.
L’empathie est également le moyen de connaître les points forts et les points faibles d’un collaborateur et de lui confier des tâches cohérentes tout en travaillant sur les axes d’amélioration. En étant soi-même un manager ancré dans la réalité et le présent, on analyse mieux les dynamiques de caractères et les éventuelles situations problématiques. Pour se mettre à la place des autres, on peut organiser des jeux de rôles ou des programmes d’échanges entre départements afin d’inverser les perspectives. Ces dispositifs sont chronophages sur l’instant mais permettent de gagner en sérénité sur le moyen et long terme : en effet, un manager qui a su développer son impact personnel devient une personne référente dont l’aura ruisselle sur de nombreux collaborateurs de l’entreprise.
Développer son impact personnel même en aidant les autres
Le problème des profils experts est qu’ils se retrouvent fréquemment sur-sollicités par les autres qui ont tendance à profiter de leur disponibilité. Pour y remédier, il est utile de connaître les techniques d’assertivité développées notamment dans les livres de référence How to set boundaries de Nancy Levin ou encore Cessez d’être gentil, soyez vrai! de Thomas d’Ansembourg.
Autorité et sérénité ne sont pas incompatibles, mais il faut savoir se faire confiance et défendre ses choix pour convaincre les autres. Pour cela, le mot d’ordre est de bien se connaître soi-même : besoins, valeurs, vision du travail… Là encore, ces qualités ne s’improvisent pas. L’assertivité passe notamment par la maîtrise du langage corporel et de la posture. La conférence TED d’Amy Cuddy « Votre langage corporel forge qui vous êtes » est fondatrice dans ce domaine.
Développer son leadership repose aussi sur l’utilisation de la voix, le registre de langage, le type d’énergie que l’on dégage et même le style vestimentaire : simple ou sophistiqué, l’important est de se faire connaître. Ainsi, Steve Jobs et son célèbre col roulé noir ont plus marqué les esprits qu’un costume-cravate classique.
Comment en imposer aux autres sans les intimider ? Il existe un moyen simple mais relativement mal connu : c’est la compréhension des compétences et des jeux de pouvoir à l’œuvre dans les organisations. Par exemple, si l’on vous demande quelque chose que vous n’avez pas le temps de faire, quelqu’un de votre réseau peut le faire à votre place à condition que vous lui rendiez des services sur d’autres sujets que vous maîtrisez. Cultiver son réseau prend du temps mais permet d’apparaître comme plus important et plus protégé qu’un manager très travailleur mais un peu isolé.
La diplomatie pour améliorer ses relations professionnelles
Même quand on est quelqu’un de discret, bénéficier d’un charisme important représente une valeur inestimable dans les entreprises. Aujourd’hui, les collaborateurs de la génération Y ou Z exigent des environnements de travail agréables avec un équilibre avéré entre la vie professionnelle et la vie personnelle. De simples vérifications auprès des sites comme Glassdoor ou Welcome to the Jungle permettent aux candidats d’écarter les entreprises au climat délétère.
Les dirigeants sont donc à la recherche de personnalités managériales capables de décoder leurs émotions et celles des autres pour apporter de l’apaisement. Les profils de type « Médiateur » selon le test MBTI sont extrêmement rares car ils parviennent précisément à appréhender tous les aspects d’une situation. Il faut savoir écouter son interlocuteur en reformulant ses demandes avant de proposer des solutions pour gérer les conflits au travail avec diplomatie.
Finalement, l’influence et l’assertivité permettent de trancher quand une situation présente des incompatibilités profondes.
« Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin ». Cette citation célèbre résume à elle seule le difficile art du management. Les trois soft skills indispensables pour devenir un bon manager que sont l’empathie, l’assertivité et la diplomatie ne peuvent s’acquérir que par un entraînement solide. Comundi propose une formation Développer son impact personnel reposant sur les techniques les plus éprouvées dans le domaine (PNL, neurosciences, gestion des émotions…). Avec 100 % de participants satisfaits au premier trimestre 2022, cette formation est le sésame pour améliorer ses relations professionnelles, se sentir enfin à l’aise dans sa fonction et retrouver l’envie de manager à l’heure des nouveaux défis liés au travail 2.0.